François Marcadon (F)
N°2 : Têtes volantes
N°27 : Le Perchoir
François Marcadon est né à Nantes. Il vit et travaille à Bruxelles. Sa pratique artistique témoigne de son intérêt pour le corps humain, son image, ses états, qui ne sont pas sans impliquer la notion de sensualité tout comme celles de vulnérabilité et de mortalité.
N°2 : Têtes volantes Il a réalisé des autoportraits identiques associés à une paire d’ailes d’oiseau. Celles-ci font référence aux logos des marques automobiles (Aston Martin, Chrysler, Honda...) ou à des éléments de véhicules (pneu). Ils font écho au site particulièrement urbain où se trouve l’installation. Ces têtes volantes, synonymes de mouvement et d’évasion, sont également une invitation au voyage et à la découverte de la nature. En plus d’une ressemblance purement formelle on peut discerner quelques traits semblables aux putti de la Renaissance italienne. En effet, même si le visage de l'artiste interpelle ironiquement le spectateur par sa carnation rose bonbon ainsi que par son sourire et son regard, il en ressort malgré tout une malice commune à ces figures angéliques. N°27 : Le Perchoir Dans le Parc du Château Malou, l’installation Le Perchoir présente un moulage du corps de l’artiste reposant au sommet d’un per- choir en face d’un étang fréquenté par des canards, cygnes… La peinture rose, usuelle- ment utilisée par l’artiste dans ses autopor- traits, évoque la couleur chair. Un masque en céramique à plumes est placé sur le visage de cet homme-oiseau qui semble attentif au paysage mais surtout à la faune présente devant lui. Tout droit sorti d’une mythologie personnelle cet étrange observateur est une figure en attente entre deux mondes, à la frontière entre le réel et le rêve, la nature et la civilisation, éveillant chez nous le doute quant à sa bienveillance ou au contraire sa condition d’éventuel chasseur déguisé.... |